• Parmi nos concitoyens, rares sont ceux qui n’ont jamais investi une somme d’argent en espérant qu’elle allait leur en rapporter beaucoup plus. La Française des Jeux est là pour en témoigner, sans parler des casinos. Mais il y a quantité de méthodes pour essayer d’y parvenir. Le tout est de sélectionner la meilleure pour vous.
• Les jeux de hasard sont ludiques, certes, mais ce n’est certainement pas le type d’investissement que nous vous recommandons, puisque vous êtes pratiquement assurés de perdre votre mise.
• Un livret d’épargne, Livret A ? C’est déjà mieux, car là au moins vous ne risquez pas de voir votre capital s’amenuiser. Mais avec une rémunération moyenne de 1,25% par an, soit à peine plus que l’inflation, vous ne courez aucun risque de vous enrichir non plus. (Les maigres intérêts sont heureusement exonérés d’impôts.) Nous ne parlerons même pas des plans d’épargne qui bénéficient certes d’avantages fiscaux, mais qui vous pénalisent en cas de retrait anticipé.
• Les bons et obligations du Trésor ? Si vous cherchez un placement de père de famille, prêter de l’argent au gouvernement, c’est plutôt tentant évidemment. Vous récupérerez votre capital de départ, mais les intérêts sont maigres par les temps qui courent.
• Les obligations émises par les entreprises ? En achetant ces titres, vous prêtez en fait aux entreprises, qui vous rembourseront à une date fixée d’avance. En attendant, vous toucherez chaque année le montant du coupon. Il s’agit d’un investissement peu risqué, car en achetant des obligations vous devenez l’un des créanciers de l’entreprise, et même si elle fait faillite, vous serez l’un des premiers remboursés. Mais petit risque signifie généralement petit profit, et en fin de compte vous ne récupérez que votre capital de départ, rogné entre-temps par l’inflation. Attention par contre aux junk bonds, émis par des emprunteurs dont la solidité est loin d’être assurée.
• L’immobilier ? Vous devez vivre quelque part, c’est vrai. Mais si vous avez déjà un toit au-dessus de votre tête, vous ne pouvez ignorer que ces dix dernières années, caractérisées par la crise de l’immobilier, la bourse a rapporté beaucoup, mais alors beaucoup plus que la pierre. Ce qui nous permet de passer sans transition à notre cinquième leçon, les actions.